Ancienne gardienne de l’équipe de France de Handball féminin, Valérie Nicolas s’est imposée comme une référence de son sport à ce poste. Peut-être même la meilleure. Pourtant, entre la finistérienne et le haut niveau, c’est de l’histoire ancienne. Désormais, Valérie Nicolas travaille à la Mairie de Nice en charge de l’évènementiel et du développement du sport. Un projet qui s’est concrétisé en 2008 : « Je venais de prendre ma retraite internationale. Je voulais rentrer en France (elle jouait au Danemark). J’avais des offres de club de Division 1 mais je les ai décliné car je voulais déjà anticiper la suite de ma carrière. C’est à ce moment-là que la proposition de l’OGC Nice Hand est rentrée en jeu. »
Le club azuréen, qui vient d’accéder en quatrième division nationale propose à la championne du monde 2003 de la recruter, tout en la faisant travailler à la Mairie de la ville. Avec un objectif sportif : faire monter Nice en première division. Un choix que Valérie accepte rapidement : « Le double projet de Nice était parfait pour moi. Il y avait l’opportunité d’aider ce club à grandir tout en pouvant travailler dans un boulot fixe qui me plaisait, vu que j’avais déjà évolué à Besançon en collectivité territoriale. Surtout, cela m’évitait 2 entraînements par jour et les contraintes qui vont avec ».
Pendant 4 ans, la réussite est totale. Pour preuve, les handballeuses de Nice réussissent à gravir les échelons un par un pour atteindre le but ultime, la division 1, au terme d’une saison 2011/2012 qui sera à graver d’une pierre blanche. Valérie Nicolas prendra alors sa retraite, avec le sentiment du devoir accompli. « J’étais heureuse de pouvoir les emmener aussi haut. Mais très contente aussi de tourner une page et me concentrer que sur mon travail et ma vie personnelle ».
Dans ses nouvelles activités, Valérie Nicolas se bat pour que Nice puisse profiter au maximum d’activités sportives “Je suis dans les missions de l’événementiel sportif, dés qu’il y a une manif sportive, nous préparons les arrêtés, le matériel, le protocole, pour ensuite en parler au Maire de Nice. La ville a un gros potentiel sportif qu’elle doit exploiter à son maximum. Christian Estrosi qui est un ancien motard s’implique dans cette cause”.
Entre le Sud et l’ancienne internationale, le courant est de suite passé “Je ne connaissais pas du tout cette ville avant d’y arriver en 2008. Je m’y plais beaucoup. Déjà du climat qui change du Danemark, même si j’ai adoré ce pays. Et parce qu’il y a tout le temps quelque chose à faire.”
Le handball n’est pourtant pas mis entièrement de côté par Valérie. Elle est consultante pour Canal Plus, depuis sa fin de carrière internationale, et elle commence petit à petit à remettre le pied dedans, ou les mains plutôt “Depuis cette année, j’entraîne dès que je peux les gardiennes du pôle de jeunes à Nice. Mais ce qui est clair, c’est que je ne coacherai jamais une équipe professionnelle. Je ne me prétends pas avoir les compétences requises et la patience pour cela. Et quand je voyais mon caractère de “casse-couille” qui a fait galérer beaucoup de mes entraîneurs, impossible de me retrouver dans la même situation qu’eux (rires)”.