L’arbitrage, l’ombre d’un football français rayonnant

Le PSG et l’AS Monaco sont quart-de-finalistes de la Ligue des champions, le championnat de France de Ligue 1 est encore très indécis à tous les étages, l’équipe de France séduit de plus en plus à chaque nouvelle sortie et les filles montent en puissance qualitativement et quantitativement. Tout sourit en ce moment au foot français. Tout, sauf ses arbitres.

Puisque le reste va bien, les hommes en noir cristallisent toutes les critiques et surtout les plus virulentes comme la charge ultra-médiatisée de Zlatan Ibrahimovic à la sortie du match du PSG à Bordeaux. Ou la colère de Payet dans les couloirs du Vélodrome après le nul de l’OM face à l’OL (0-0) ce dimanche. Ces écarts de langages ne resteront peut-être pas impunis mais ils reflètent un sentiment qui se généralise chez les acteurs du terrain quant au niveau des arbitres français.

L’histoire récente ne plaide pas en leur faveur et l’avenir risque d’accroître le malaise. Car il n’y avait aucun arbitre français, l’été dernier, à la Coupe du monde au Brésil et l’hypothèse qu’il n’y en ait aucun à l’Euro 2016 que le pays organise n’est malheureusement pas exclure. A moins que l’UEFA n’en intègre un ou plusieurs au prochain classement Elite regroupant les 22 meilleurs arbitres européens sinon, nous dit L’Equipe ce jeudi, leur participation sera très fortement compromise.