Jerry Collins, Nouvelle-Zélande (Troisième Ligne Aile, Club : RCT)
Jerry Collins arrive à Toulon en 2008, précédé du statut de joueur le plus intimidant du rugby mondial, avec des plaquages destructeurs souvent très limites. Mais en France, le flanker star des All Blacks se montrera décevant avec le promu varois. Souvent blessé, il n’arrive pas à hausser son niveau de jeu et les Toulonnais termineront à une piètre 9e place à l’issue de la saison. Collins partira par la suite au Pays de Galles chez les Ospreys avant de finir sa carrière au Japon.
Chris Masoe, Nouvelle-Zélande (Troisième Ligne Aile, Clubs : Castres, RCT)
En voilà un beau bébé néo-zélandais encore une fois dans ce XV. Chris Masoe est une référence à son poste. Lui aussi mis K.O par Sébastien Chabal lors de la tournée d’été 2007, il signe à Castres en 2008 pour le plus grand bonheur du club. Devenu capitaine et leader incontesté des Castrais, Masoe impose sa puissance dévastatrice sur les terrains de rugby français. Il part à Toulon en 2012 pour remporter un titre, chose qu’il n’a pas pu avoir dans le Tarn. Dans le Var, il remporte la couronne de Champion d’Europe dès sa première année. Mais la deuxième sera moins belle sur un plan personnel, puisqu’il se blesse sérieusement au genou gauche en décembre 2013 (rupture du ligament latéral externe), ce qui mettra un terme prématuré à sa saison.
George Smith, Australie (Troisième Ligne, Clubs : RCT, Stade Français et LOU)
Vice-champion du monde 2003 avec l’Australie, 111 sélections au compteur avec les Wallabies, George Smith est un joueur de rugby très expérimenté. Son arrivée chez le promu du LOU à l’été 2014 est une véritable réussite cette année. L’entraîneur australien Tim Lane étant à la base de ce renfort à l’intersaison. Très discret en dehors du terrain , il avait auparavant joué pour Toulon (en 2010/2011) et au Stade Français quelques semaines en tant que joker médical (2012). Mais c’est à Lyon qu’il se montre le plus en forme dans le Top 14, même si la 12e place actuelle des Lyonnais ne reflète pas leur vraie valeur.
Byron Kelleher, Nouvelle-Zélande (Demi de mêlée, Clubs : Stade Toulousain, Stade Français)
Byron Kelleher a laissé une très belle trace de son passage en France. Il aurait même pu y débarquer avant, si Agen avec qui il avait signé un pré-contrat au printemps 2007, n’avait pas été relégué sportivement par la suite. C’est finalement au Stade Toulousain qu’il débarquera quelques mois plus tard. Une totale réussite puisqu’il y devient champion et est élu meilleur joueur du Top 14 à l’issue de la saison. Il gagnera à nouveau le Bouclier en 2011 avec les Rouge et Noir et la H-Cup en 2010, avant de terminer sa carrière tricolore au Stade Français. Une expérience qui a sonné comme un échec sportif, car au sein de la formation francilienne, il sera rarement titulaire (4 titularisations en 22 journées). Kelleher mettra fin à l’aventure parisienne en avril 2012 pour partir à la retraite.
Jonny Wilkinson, Angleterre (Demi d’ouverture, Club : RCT)
Jonny Wilkinson a vécu son arrivée à Toulon comme une sorte de résurrection. Le demi d’ouverture du XV de la Rose n’est alors plus que l’ombre du champion du monde 2003, qui offrait la victoire de l’Angleterre de sa botte face à l’Australie. En 2009, Sir Jonny est miné par les blessures, et son club de Newcastle ne le fait plus jouer qu’à de rares occasions. Le RCT tente un pari quand il engage le britannique. Mais très vite, Wilkinson va régaler le public varois, de son jeu au pied considéré comme le meilleur du monde. Adoubé par les supporters du RCT, il attendra 4 saisons avant d’offrir à son équipe un titre de champion d’Europe. Élu meilleur joueur européen de l’année en 2013 par l’IRB, il réalisera le doublé H-Cup/Top 14 la saison suivante pour partir à la retraite sereinement au sommet de sa gloire. Wilkinson symbolise le meilleur renfort d’un étranger dans le championnat français.
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